Programme women, wake up: Yelenba, women in action et us alumni-ci s'engagent pour la promotion du leadership féminin a Jacqueville
Publié le : 11 Juin 2019
Women Wake Up à Adoumangan, initié par Malika Kamara, secrétaire général de US Alumni-ci et membre fondatrice de l’Ong Yelenba Women-In Action a tenu toutes ses promesses ce samedi 08 juin 2019. Souhaitant la bienvenue à l’assistance, Malika Kamara a dit merci aussi bien à l’ambassade des Etats Unis en Côte d’Ivoire qu’à tous ceux qui ont rendu possible cet évènement. Abordant la question du leadership féminin à Adoumangan-Djacé, elle a fait remarquer: ''Si vous avez des difficultés, des doutes, nous sommes là pour vous guider, pour vous accompagner, pour vous montrer le chemin afin que l’autonomisation de la femme soit une réalité à Adoumangan et à Djacé.”
Malika Kamara, membre fondatrice de l’Ong Yelenba Women-In Action dont les accointances avec les femmes de ces deux villages ont permis la réalisation de ce projet, a bien encouragé et rassuré les femmes et jeunes filles à prendre faits et causes pour le Programme Women, wake up. “Nous voulons vous emmener à découvrir les clés de cette autonomisation pour que vous puissiez vous même créer vos richesses et surtout pour ne dépendre de personne ni des hommes…’’, a-t-elle signifié.
Toujours dans sa volonté de servir et de mettre leurs expériences communes au service des autres mais aussi de comprendre les freins à leur émancipation et autonomisation, Madame Aissata Sidibé N’Dia, présidente de l’Ong Yelenba Women-In Action s’est adressée à la population d’Adoumangan-Djacé et aux invités: “Nous avions offert des cadeaux aux enfants du village avec l’appui de l’ong soeur et amie J’Aime Jacqueville. A cette occasion, nous avions aussi fait part aux femmes d’Adoumangan de notre volonté de collaborer avec elles dans le cadre des objectifs de notre Ong Yelenba Women-In Action, à savoir l’autonomisation des femmes et la sensibilisation des jeunes filles”. La main sur le coeur, elle a lancé un vibrant appel à la motivation et la volonté de réussir: “Aidez nous à vous aider et allons de l’avant afin d’atteindre votre épanouissement au sein de vos vies, vos foyers et vos villages’’, a-t-elle ajouté.
Un programme bien défini pour enrichir cette belle journée notamment des danses et chants traditionnels, un atelier consultatif centré sur les “obstacles et opportunités pour les femmes et jeunes filles d’Adoumangan” et une séance de sensibilisation sous le thème: “l’autonomisation des femmes : facteurs de réussite pour l’autonomisation des femmes d’Andoumangan” animés par Madame Efua Johnson, membre de Yelenba Women In Action afin de relever leurs difficultés quotidiennes et leurs besoins pour l’amélioration de leurs conditions de vie.
A côté de ces activités, s’est déroulée une opération de nettoyage de la plage afin de contribuer à mieux impliquer les femmes et jeunes filles d’Adoumangan dans les projets communautaires de leur village et développer auprès d’elles un esprit d’éco-citoyenneté pour leur participation à la préservation de leur environnement et l’amélioration de leur cadre de vie.
Cet évènement fut marqué par la présence et l’intervention de Henriette Touré- Directrice générale sole plus, Gladys Anoh - Directrice de la stratégie à l’APEX-CI et Fondatrice de la marque OYENI, Adja Soro Mariame, Kady Bomou, Loua Constant Diomandé et bien d’autres femmes braves qui ont apporté leur soutien et partagé leur expérience avec les femmes d’Adoumangan-Djacé. Des certificats de participation ont été remis à toutes les participantes par les membres de l’Ong Yelenba Women In Action et US Alumni-ci.
<br><br> A entendre Malika Kamara, secrétaire générale de US Alumni-ci et membre fondatrice de l’Ong Yelenba Women-In Action et Aissata Sidibé N’Dia, présidente de l’Ong Yelenba Women-In Action, la marginalisation des femmes et jeunes filles semble y être pour quelque chose.
Selon le rapport 2016 sur le développement humain en Afrique publié par le PNUD, les indicateurs de la Côte d’Ivoire, en ce qui concerne le genre et l'autonomisation de la femme, en effet sont très faibles. Ainsi, selon les données, seulement 5% de femmes ont accès à la propriété foncière en Côte d'Ivoire, alors qu'elles sont responsables de 75% de la production alimentaire de base. Seules 6% des jeunes filles accèdent à l'enseignement supérieur, 23% pour le secondaire.
Pour lever les freins à leur autonomisation à travers des campagnes de sensibilisation visant à leur inculquer un esprit de leadership afin qu’elles puissent participer pleinement au développement de la Côte d’Ivoire.
C’est dans ce contexte que se situe le programme Women Wake Up. Un programme américain qui finance les programmes d'échange des anciens élèves des États-Unis pour qu'ils organisent une journée de programmation pour les anciens élèves dans leur ville natale, leur village mais à l'extérieur d'Abidjan.